Bertrand

Cet article est écrit depuis Salinas, mais c’est pour parler de notre séjour à Quito!

Jeudi 13 arrivée après 11h de vol depuis Madrid, c’est long 11 heures de vol dans un tube … et puis on arrive sous l’orage. Première aventure: le taxi! Pour faire rapide, on a roulé 30 minutes derrière un camion, à 30 km/h. Mais la nuit fait du bien 🙂 Forcément avec le décalage horaire on se réveille vers 6h (ça a été comme ça pendant 1 semaine à peu près). Rendez-vous 9h30 pour voir Lebret, et c’est parti pour la visite de Quito. Sauf que la ville fait 56 kilomètres de long, et il y a 2 millions d’habitants. Autant dire qu’on s’est limité au quartier historique et au Panecillo. C’est un endroit sympa de la ville, tout est TRES pentu, mais c’est plaisant de découvrir une autre culture. Parce que tout est différent … entre les bus qui s’arrête alors qu’il y a pas d’arrêt, les voitures qui sont prêtes à écraser les piétons, les agriculteurs en tenus traditionnelles qui vendent leurs produits “à la sauvette”, les policiers qui font la circulation et l’altitude (entre autre), on en a eu pour notre argent! Mais ça tombe bien c’est pour ça qu’on est venu ici.

Samedi on décide d’aller à la Mitad del Mundo. Sauf qu’on commence par prendre un mauvais bus. Après 1h de marche dans un quartier de Quito perdu mais cool, on retrouve le bon bus qui nous amène au terminal Ofelia. De là le bus nous dépose à côté du site, toujours avec le même style de conduite: coups de volant brusques et vitesse incontrôlée. Sauf qu’une fois arrivés sur place on est plutôt déçu. OK c’est quelque chose à faire et on était pas loin, mais on a été déçu par ce qu’il y a à faire. En fait on trouve que c’est juste pour les touristes, et ça nous dérange. Le plus choquant est la mise en scène de peuples indiens, qui ne sont là que pour “amuser” les touristes. Sauf que l’objectif c’est pas de payer pour qu’un monsieur assis dans une réplique de cabane toute la journée nous raconte comment ses ancêtres vivaient. C’est hors contexte et on a vraiment eu une sensation désagréable de participer à cette mise en scène pour laquelle nous ne sommes absolument pas venus. Bref, je pense que vous avez compris qu’on est allé là haut juste pour la photo, toutes les activités autour ne nous ont pas plu.

Le soir on est allé à la Ronda, rue assez connue pour être animée la nuit, et puis c’est vrai qu’elle est jolie. Ce qui est plaisant à voir c’est la joie des équatoriens d’être là, on a pu assister à un spectacle de danse et puis on a pu boire une bière dans un bar où un groupe local jouait des musiques latines, l’ambiance était plaisante.

Le lendemain on se prend une journée OFF pour organiser la suite, qui se passe à Otavalo.

Du coup on part pour Otavalo lundi vers 12h (on commence à connaître le système de bus de Quito, c’est pas si compliqué au final: suffit de demander à n’importe qui, et cette personne vous aidera toujours, ou vous redirigera vers quelqu’un qui sait!) Une fois les sacs posés à l’hôtel, on se balade dans les rues de la ville jusqu’au moment où on tombe sur le marché de la ville. Ce qui interpelle en premier est l’hygiène, notamment pour la viande (elle est inexistante: on a vu des morceaux entiers tomber par terre, sur le sol très sale, être remis en rayon juste après)

D’autre part les légumes sont super bien rangés, les petits pois écossés et les oignons épluchés. C’est difficile à expliquer mais j’aime bien l’ambiance de ce marché, les vendeurs sont aimables. On achète quelque bananes et on repart. Quelques rues plus loin on tombe sur une boulangerie ! Il y a plein de petits pains différents, des pains au mais, des pains avec de la viandes, des biscuits sablés… On se concocte un mélange de différents pains puis on rentre manger ça à l’hôtel.

On était venu à Otavalo pour assister au marché aux animaux. Renseignement pris auprès du personnel de l’hôtel, on apprend que le marché ne se déroule que le samedi ! Très bien Otavalo, nous allons rester une semaine chez toi ! Ça tombe bien car il y a plein de chose à faire aux environs de la ville.

L’hôtel c’est sympa mais ça manque quand même de vie, on décide donc, le soir même, de chercher un autre hébergement. On trouve une auberge avec des lits superposés, une cuisine commune et des gens ! C’est tout ce qu’il nous fallait. Le lendemain matin on quitte donc l’hôtel avec nos sacs sur le dos et on décide de se rendre à la cascade de Peguche. C’est une petite cascade qui se trouve à environs 3km de la ville. Une fois arrivé, on s’assoit, on profite de notre première « visite ». D’après les cartes il y avait la cascade de Taxopamba de l’autre coté de la ville. Un passe par notre nouvelle auberge et on y dépose nos sacs pour se rendre à l’autre cascade. Dix jours plus tard, on la cherche encore cette cascade…

Ce qui est bien quand on a le temps c’est qu’on est pas pressé.

Le lendemain on continue notre découverte de la région et on se dirige vers la lagune de Cuicocha. Un tour en bus suivi d’un tour en taxi et nous voila a départ de la randonnée. 14 kilomètres sur le cratère d’un volcan éteint avec pour seule lave de l’eau. D’ici un a un excellent point de vu sur toute la région et les autres volcans. Arrivé au bout de notre randonnée, nous voila sur la route. Plein de courage après cette petite balade, on se dit qu’on va rentrer à pied en ville pour prendre le bus. Une heure de marche et toujours pas de ville, on relativise en se disant qu’on à de la chance parce que la ville est dans la vallée et que ça aurait été plus compliqué dans l’autre sens. Deux heures de marche et on relativise plus trop. Par chance un taxi passe, c’était celui qui nous avait conduit à la lagune le matin. Il s’arrête et nous ramène en ville !

Après notre belle randonnée de la veille, on décide de se rendre sur les hauteurs d’Otavalo et de rendre visite à ce bon vieux Lechero (plus de 1000 ans d’après la légende). De là on aperçois la lagune de San Pablo.

Après cette journée de repos on décide de repartir vers une autre lagune : la lagune de Mojanda. On en parle à Paul le gérant de l’auberge. Il nous dit que c’est une bonne idée et que l’on peut monter sur la montagne Fuya Fuya qui se trouve juste à coté. Au sommet on a une belle vue sur l’ensemble de la vallée et qu’il est possible de voir Quito qui se trouve à 90km ! On saute dans le premier taxi et nous voila en route pour la lagune ! Deux heures plus tard on se retrouve les pieds sur terre et la tête dans les nuages. On aperçois par intermittence la vallée. On est à la fois déçu qu’il ne face pas très beau et en même temps content d’être arrivé en haut.

Dernier jour en ville, on se lève tôt et on va directement au marché aux animaux.

Back to Quito !